Santé de l'enfant entre 2 et 6 ans : laissez vous guider par Charly.

Santé de l'enfant entre 2 et 6 ans : laissez vous guider par Charly.

La CPTS travaille sur la santé de l'enfant.

Charly c'est votre enfant, Charly est à l'école maternelle, Charly est un petit patient. Les professionnels de santé de notre association ont pensé le personnage de Charly pour répondre à vos questions sur la santé entre 2 et 6 ans. Charly est là aussi pour faire travailler ensemble les acteurs de la petite enfance. Si Charly présente des fragilités, notre travail doit permettre de mieux les repérer et mieux les prendre en charge.

Si mon enfant présente des difficultés à l'école maternelle, il ne faut jamais hésiter à consulter un professionnel de santé. Si mon enfant a des difficultés, il ne faut pas aller trop vite vers un diagnostic. Un repérage précoce ne veut pas dire diagnostic précoce mais prise en charge précoce : la prise en soin commence avant le diagnostic.

Laissez vous guider en cliquant sur Charly pour répondre à vos interrogations en tant que parents à propos de la santé des enfants entre 2 et 6 ans.

Pour connaître les modalités d'accès aux professionnels de santé en charge de la petite enfance, cliquez sur le bouton ci dessous.

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Le développement psychomoteur de l’enfant suit des étapes en lien avec la maturation cérébrale.
Il existe un lien évident entre les acquisitions scolaires de maternelle et le développement de l’enfant.
Connaître quelques repères du développement de l’enfant permet de repérer précocement certaines difficultés nécessitant une intervention précoce (langage) et permet d'accepter les comportements liés à l’âge (tout n’est pas un trouble, ni un dys).

• Repères du développement moteur : motricité globale

 

• Repères du développement moteur : motricité fine

 

• Repères pour l'autonomisation (hygiène, alimentation, habillage)

 

• Repères du développement intellectuel

 

• Repères du développement du langage

 

• Repères des capacités de communication et des compétences sociales

 

• Repères du développement psycho-affectif


 

Merci aux professionnels qui se sont engagés dans ce projet. Via ce lien une présentation en vidéo.

Essayons de définir des symptômes avant de se précipiter vers un diagnostic …

Première situation : l'instabilité psychomotrice

Mon enfant n’arrive pas à s’asseoir, il déambule dans la classe …
Mon enfant est peu autonome : il a "accident de pipi", il fait des crises pour enlever ou mettre le manteau, il est vite distrait par des bruits extérieurs ou dans la salle …
Mon enfant s’énerve vite, il refuse le regroupement ...
A la maison tout va bien, à l'école c'est plus difficile …

Deuxième situation : le retard au langage

Mon enfant on ne l'entend pas, il est passif, il reste dans son coin, ne dérange pas …
Une fois mis en confiance, quelques mots seulement...
On se demande si il ou elle comprend ce que l’on fait en classe
Mon enfant a peu de relations avec les autres enfants...

Troisième situation : les difficultés dans les échanges sociaux

Mon enfant n'est pas beaucoup sorti de chez lui avant d'entrer à l’école …
Mon enfant s’isole en récréation. Si un camarade va vers lui, il se tend ou ne s’intéresse pas à lui ...
Mon enfant s'est battu avec ses camarades, il a même mordu son ATSEM.
En classe, il reste dans sa bulle, il est rêveur …

Le soin et l'adaptation sont possibles avant de se précipiter vers un diagnostic. 

Parlez en avec votre médecin, un pédiatre ou en PMI. Si besoin il peut vous orienter vers un neuropédiatre (CMPP), un pédiatre du développement (CAMSP) ou un pédopsychiatre (CMP).

 Via ce lien le livret de repérage à remplir par le médecin “ Détecter les signes d'un développement inhabituel chez les enfants de moins de 7 ans” : soyons attentif ensemble au développement de votre enfant. Le médecin peut remplir le livret via Trajectoire.

Les équipes enseignantes peuvent solliciter via ce lien l'Equipe Mobile d’Appui médico-social à la Scolarisation (EMAS)

CAMSP
Centre d'action médico-
social précoce

CMPP
Centre médico psycho
pédagogique

CMP
Centre médico
psychologique

Secteur Médico-social (Afeji)

Financements Assurance Maladie et Département

Secteur Médico-social (Afeji)

Financements Assurance Maladie

Secteur Hospitalier (EPSM)

Financements Assurance Maladie

Bénéficiaires 0 à 3 ans (parfois jusque 6 ans)Bénéficiaires 0 à 20 ansBénéficiaires 0 à 18 ans
Il existe aussi des CMP adultes

Missions : Dépistage, diagnostic et accompagnement d'enfants présentant des difficultés sensorielles, motrices ou cognitives, des troubles du neurodéveloppement.

Equipe pluripro en lien avec un pédiatre du développement.

Missions : Prévention, diagnostic et suivi des troubles du neurodéveloppement, notamment les troubles de l'apprentissage, et des troubles psychiques chez les enfants et les adolescents.

Equipe pluripro en lien avec un neuropédiatre.

Missions : Diagnostic et accompagnement de tout enfant en état de souffrance psychique et/ou ayant un trouble du neurodéveloppement.

Equipe pluripro en lien avec un pédopsychiatre.

Une accessibilité à tous : Une collaboration avec les familles est nécessaire.
Les CAMSP, CMPP et CMP proposent un suivi régulier et personnalisé aux enfants et aux adolescents qui ont besoin d'accompagnement et/ou de soins.
Les enfants sont accueillis gratuitement, sans condition de ressources et sans passage par la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), sous réserve des possibilités d'accompagnement disponibles.

Une approche et des équipes pluridisciplinaires : Sous la responsabilité d'une direction médicale et administrative, ces structures mobilisent une grande diversité de professionnels :
- Des travailleurs sociaux : éducateurs de jeunes enfants, éducateurs spécialisés, assistants de service social
- Des équipes médicales : pédiatres, neuropédiatres, pédopsychiatres, psychiatres, autres médecins spécialisés (médecine physique et de réadaptation, ORL, généralistes, ...).
- Des psychologues et des équipes paramédicales : infirmiers, psychomotriciens, orthophonistes, psychologues, orthoptistes, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, auxiliaires de puériculture.
- Du personnel administratif.

Une collaboration avec les professionnels de l'environnement quotidien de l'enfant : crèches, assistantes maternelles, enseignants et directeurs d'école, psychologues et médecins de l'éducation nationale.

Précisions sur le terme « diagnostic » dans le cadre des TND (à destination des professionnels).
Références 
Troubles du neurodéveloppement : aspects cliniques. Vincent des Portes, neuropédiatre, PU-PH, chef du service de neuropédiatrie, hôpital Femme-Mère-Enfant, Hospices civils de Lyon.


Le terme diagnostic est souvent source de confusion, car il est utilisé pour répondre à des questions distinctes qui concernent différentes notions :

  • Le diagnostic positif est un terme couramment utilisé en médecine pour confirmer une maladie, répondre en quelque sorte à la question « quoi ? ». Dans le cadre des TND, ce terme est peu utilisé. Pourtant il correspond à une première étape importante du diagnostic : après avoir observé la trajectoire développementale d’un enfant ayant un développement inhabituel et mis en œuvre une intervention précoce, on constate que cet enfant « ne rattrape pas son retard » et n’a donc pas une simple variante de développement, mais bien un TND lié à un probable dysfonctionnement neurobiologique. Chez le nourrisson et le petit enfant, si certaines caractéristiques cliniques orientent parfois très tôt vers un diagnostic précis (par exemple, TSA), très fréquemment le type de TND (diagnostic catégoriel) ne peut pas être précisé d’emblée. Dans ce cas, le terme de « retard global de développement psychomoteur » peut rester non spécifié pendant quelques mois ou quelques années. Cette étape intermédiaire est souvent vécue douloureusement par les parents car l’enfant « entre dans la pathologie », « sort du normal », alors que sa trajectoire est encore très fluctuante. À ce stade, il est capital de se recentrer sur les compétences de l’enfant, de renforcer les interventions et d’impliquer les parents dans le projet psycho-éducatif, en attente d’un diagnostic plus précis.
  • Le diagnostic catégoriel d’un TND (TSA, TDI, dysphasie, TDAH, etc.) permet de compléter la réponse à la première question : « quoi ? », souvent après une longue errance diagnostique pour mettre un nom précis sur les problèmes de développement ou d’apprentissage de l’enfant. Cette étape diagnostique est souvent vécue comme un soulagement : « Enfin, on sait ce qu’il a / je sais ce que j’ai. » De nombreux enfants n’ont pas un seul mais plusieurs diagnostics catégoriels. On parlera alors de diagnostics associés, et on évitera le terme médical « comorbidité », encore très utilisé mais qui n’est pas très heureux. Le terme diagnostic différentiel est utilisé pour décrire d’autres diagnostics que celui retenu, qui pouvaient être évoqués devant les signes cliniques présentés. Par exemple, une dysphasie est un diagnostic différentiel d’un TDI chez un enfant ayant un retard massif du langage, une anxiété sévère est un diagnostic différentiel (ou associé) d’un TDAH devant une hyperactivité. Le diagnostic catégoriel est important pour parler un langage commun et se représenter grossièrement le profil cognitif de la personne concernée, mais cela reste un terme « générique », qui ne précise pas le fonctionnement de l’enfant dans son environnement, le degré de sévérité du trouble, les diagnostics associés et les facteurs de causalité.
  • Le diagnostic fonctionnel permet de répondre à la deuxième question : « comment » marche son cerveau, quelles sont les compétences qui sont préservées et celles qui sont altérées, quels sont les facteurs de l’environnement qui peuvent être obstacles ou facilitateurs ? C’est une étape fondamentale pour préciser le fonctionnement de l’enfant (et de l’adulte) avec un TND, en vue d’adapter les interventions pédagogiques et rééducatives.
  • Le diagnostic étiologique répond à la troisième question : « pour-quoi » le cerveau de cet enfant fonctionne-t-il comme cela ? Quel facteur vulnérant, facteur de risque ou cause caractérisée, est à l’origine de la perturbation de son développement ? Quelles anomalies neurobiologiques expliquent tout ou partie de ce dysfonctionnement ? On parle aussi de « diagnostic syndromique » quand une cause majeure (génétique, toxique, etc.) est responsable du TND.

Pour répondre à vos questions et avoir des conseils pour aider votre enfant, consultez le site Allo Ortho. 

Malgré cela, s'il persistait un doute, vous pouvez consulter un orthophoniste (Sur le territoire de la CPTS, les orthophonistes sont en accès direct) en appelant directement ou en vous inscrivant sur la liste d'attente commune des orthophonistes.

Il faut également penser à vérifier l'audition en PMI, avec le médecin traitant ou le pédiatre. Ils vous orienteront si besoin vers un ORL.

Si malgré les adaptations à l'école, les stimulations et la rééducation orthophonique, les difficultés persistent ou si des difficultés associées sont présentes, le médecin peut remplir le livret de repérage.

En cas de difficultés importantes dans la classe, les équipes enseignantes peuvent solliciter l'Equipe Mobile d’Appui médico-social à la Scolarisation (EMAS).

Pour le retard du langage, le soin et l'adaptation sont possibles avant de se précipiter vers un diagnostic. 

C'est une urgence. Prenez rendez-vous avec un orthophoniste. Il pourra évaluer la situation de votre enfant et proposer un plan d'intervention adapté et rapidement à partir de 2 ans.

Sur le territoire de la CPTS, l’orthophoniste est en accès direct.

Consulter un orthophoniste à partir de 5 ans.

Sur le territoire de la CPTS, l’orthophoniste est en accès direct.

Pour faire le point : prenez rendez-vous avec un orthophoniste pour éliminer un trouble alimentaire pédiatrique. Sur le territoire de la CPTS, l’orthophoniste est en accès direct (on peut prendre rendez-vous sans ordonnance, le bilan est transmis au médecin traitant). Exemple d'exercices à faire à la maison via ce lien.

D'autres professionnels peuvent vous accompagner : le dentiste, le diététicien en lien avec le médecin.

Si mon enfant ne mange pas bien à la cantine ? Une fiche de repérage est en cours de création par les professionnels du territoire…

Si votre enfant bave beaucoup consulter un orthophoniste. 

Sur le territoire de la CPTS, l’orthophoniste est en accès direct.

Mon enfant mange tout le temps:

La courbe d’IMC de mon enfant continue à évoluer sans changer de couloir ?

  • oui : je reste vigilant(e) et/ou j’en parle avec mon médecin dans le cas où je me sens inquiet(e)
  • non : j’en parle avec mon médecin traitant, le pédiatre de mon enfant, la PMI ...

Voici quelques informations à préparer avant mon rdv : un carnet avec le nom des aliments, leur mode de cuisson, les horaires, le mode d’obtention des aliments, les sensations décrites par l’enfant...

Le dispositif Mission Retrouve Ton Cap peut être proposé sur prescription du médecin traitant, médecin de PMI ou médecin scolaire.

Mon enfant refuse de manger :

Pour faire le point : consulter le site Allo Ortho pour vous aider à reperer un trouble alimentaire pédiatrique et si besoin prenez rendez-vous avec un orthophoniste. Sur le territoire de la CPTS, l’orthophoniste est en accès direct (on peut prendre rendez-vous sans ordonnance, le bilan est transmis au médecin traitant). Exemple d'exercices à faire à la maison via ce lien.

D'autres professionnels peuvent vous accompagner : le dentiste, le diététicien en lien avec le médecin.

Si mon enfant ne mange pas bien à la cantine ? 

Une fiche de repérage est en cours de création par les professionnels du territoire…

Il faut différencier :

  • les douleurs provoquées par les poussées dentaires (entre 6 mois et 3 ans pour les dents de lait, et à partir de 6 ans pour les dents adultes). En cas de poussée dentaire, surtout pour les dents de lait, l’enfant peut être irritable ou agité, avoir moins d’appétit, connaître un sommeil perturbé, saliver beaucoup, avoir les joues rouges, avoir un peu de fièvre. Ses gencives peuvent être enflées et sensibles à la pression. Parfois, on observe une modification de la couleur de la gencive et une zone enflée molle et foncée, proche de la dent en cours d’éruption. Pour le soulager, vous pouvez frotter ses gencives doucement avec un doigt parfaitement lavé, ou bien avec un linge propre et humide. Vous pouvez également lui proposer un anneau de dentition (homologué et conforme aux normes en vigueur) préalablement réfrigéré et propre, pour qu’il puisse le mordre. Attention de ne pas le mettre au congélateur car il serait trop froid, et cela pourrait faire mal à votre enfant au lieu de le soulager. N’appliquez pas de gels « anesthésiants », car ils sont dangereux. Votre bébé peut les avaler, ce qui diminuera le réflexe de déglutition et risquera de provoquer des fausses routes. Ne percez jamais la gencive de votre enfant pour aider la dent à sortir car cela le blesserait et risquerait de provoquer une infection, et ne frottez jamais les gencives de votre enfant avec de l’alcool.

  • les douleurs provoquées par les caries. En cas de carie dentaire, on observe généralement une tâche grise, marron ou noire au niveau de la dent cariée. Le trou provoqué par la carie n’est pas toujours visible. Les douleurs sont dans un premier temps localisées à la dent cariée et provoquées par le froid ou le chaud, le contact du sucre (bonbon, chocolat, etc.) ou la mastication. Lorsque la carie atteint la pulpe dentaire, la douleur peut devenir intense, spontanée et diffuse : c’est la « rage de dent ». Lorsque l’infection se propage à toute la pulpe dentaire la douleur peut parfois diminuer voire disparaître, pouvant laisser croire que la carie est « guérie ». La rage de dent s’est en réalité transformée en abcès dentaire. L’abcès s’accompagne parfois de fièvre et d’un gonflement des ganglions situés du côté de la dent infectée. Quelque soit le stade de la carie et la dent concernée (dent de lait ou dent adulte), il faut consulter un chirurgien-dentiste et continuer le brossage dentaire.

Le meilleur soin dentaire est la prévention, à savoir d’une part le brossage des dents deux fois par jour après le repas avec un dentifrice fluoré adapté à l’âge de l’enfant, et d’autre part une visite de contrôle chez un chirurgien-dentiste une fois par an. Lors de ces visites de contrôle le chirurgien-dentiste pourra ainsi soigner les caries débutantes qui auraient pu passer inaperçues. Il pourra également, en cas de risque carieux, appliquer des soins préventifs sur les surfaces dentaires tels que des vernis fluorés ou des scellements de sillons.

Depuis avril 2025, le programme M’T dents est devenu « M’T dents tous les ans ! ». Les patients de 3 à 24 ans peuvent ainsi désormais
bénéficier d’un rendez-vous de prévention chez le chirurgien-dentiste tous les ans.

Si une anomalie est présente chez mon enfant : strabisme, mauvais comportement visuel => examen rapide, à tout âge.

Si il y a des antécédents dans la famille : strabisme, amblyopie, myopie ou hypermétropie forte => examen vers 12-18 mois.

Pour les autres enfants un examen est recommandé vers 3-4 ans.

 

Quelques repères de développement de la vision :

Fonctionnellement, la vision est estimée à 1/20eme à la naissance, 1/10eme à 6 mois, 4-6/10eme à 18 mois, et atteint son maximum de 12 à 16/10eme après l’âge de 5 ou 6 ans. 

La vision des couleurs est potentiellement mature à 4 ans. 

La vision du contraste est semblable à celle de l’adulte dès 6 ans. 

La vision du relief (vision binoculaire) est normale vers 10 ans.

Un strabisme permanent quelque soit l’âge ou intermittent après l’âge de 3 mois doit toujours être contrôlé par un ophtalmologue afin de s’assurer qu’il n’y ait pas d'anomalies à l'examen du fond d'oeil et éviter l’amblyopie (un œil plus faible que l’autre).

Un enfant qui se rapproche lors de la lecture, de l'écriture ou lorsqu'il regarde un écran; a possiblement un trouble de la vision. 

Il faut dépister une anomalie de la réfraction (besoin de lunettes) : myopie, hypermétropie ou astigmatisme. 

Une consultation d'ophtalmologie est à envisager.

Il en est de même pour un enfant avec des clignements intempestifs des paupières ou qui plisse les yeux.

Un contrôle en ophtalmologie doit être envisagé.

Il peut y avoir des difficultés dans la perception de son environnement un.e psychomotricien.ne peut vous aider à évaluer votre enfant.

Si votre enfant marche sur la pointe des pieds depuis plus de 6 mois, il est conseillé de consulter son pédiatre, son médecin traitant ou médecin de PMI.

  • Le podologue n’est pas le premier professionnel à consulter. Le port de semelles n'est pas toujours indispensable. La chaussure doit être souple.
  • Le médecin lors du suivi de votre enfant peut prescrire de la kiné ou un bilan psychomoteur.

Si le pied est creux, il faut toujours en parler à son médecin ou pédiatre. La semelles n’est pas utile sauf si douleur du pied.

Le pied plat de l’enfant est physiologique chez l’enfant jusque 3 ans. Par la suite, il se forme naturellement durant la croissance. Parfois il entraîne un affaissement du pied et peut être pris en charge par le kiné et le podologue.

Si l'enfant tombe souvent et que c'est récent, j’en parle rapidement à mon médecin, mon pédiatre ou lors d'une consultation en PMI.

Si l'enfant tombe souvent et que ça dure depuis longtemps, après l'évaluation du médecin, il peut y avoir plusieurs facteurs qui peuvent être évalués ou rééduqués :

  • Un mauvais développement de la vision peut conduire à des troubles de l’équilibre. Un contrôle ophtalmo doit être envisagé.
  • Possible mauvais déroulement du pied. Rééducation possible en kinésithérapie pour remuscler les membres inférieurs.
  • Bilan podologique avec semelles si nécessaire.
  • Le bilan psychomoteur permets d’évaluer les coordinations et l’équilibre, la prise d’appuis lors des déplacements.

Comment chausser mon enfant ?

La meilleure chaussure est celle que l’on peut plier en 2 … ou en 4 … et adaptée à la taille du pied.

Chez la plupart des enfants de moins de six ans, la rotation interne finit par se corriger.

Si il n'y a pas d’amélioration avec l’âge, des séances de kinésithérapie peuvent être proposées pour étirer et mobiliser les muscles du pied.

Uniquement si l’enfant chute tous les jours, des semelles peuvent être proposées avant l’âge de 6 ans.

Avant l’acquisition de la marche on attend ! Souvent l’acquisition de la marche avec l’appui au sol et la pression du poids du corps sur le pied, l’orteil peut se redresser seul.

Avant l’acquisition de la marche, si l'orteil est blessé dans la chaussures, des straps peuvent être mis en place pour repositionner l’orteil avec ses voisins. Suite a l’acquisition de la marche, il existe aussi les orthoplasties qui sont des orthèses en silicone moulées directement sur les orteils de l’enfant en position corrigée, il faut malheureusement renouveler régulièrement pour suivre la croissance du pied de l’enfant (fabriquées sur mesure par un pédicure podologue)

Le genu valgum (photo B) est une déviation des genoux vers l’intérieur. Les genoux se rapprochent alors que les chevilles s’écartent. C’est physiologique jusque 7-8 ans.

A la naissance, le nouveau-né présente naturellement un genu varum (photo A). Jusqu’à 3 ans, il est considéré comme normal, les genoux vont ensuite s’aligner. S’il persiste, le médecin effectuera un examen clinique avec si besoin un complément d'examen et proposera éventuellement de la kinésithérapie.

Une rééducation en psychomotricité peut aider à corriger l’assis en W, faire varier les positions assises au sol.

En cas de chute très fréquentes ou de douleurs consulter un médecin ou un pédiatre.

Il faut vérifier la bonne croissance du rachis, la statique, la posture avec le médecin ou le pédiatre. (selon son évaluation une radiographie peut être utile)

Il est possible de proposer des exercices posturaux, de tonification et d’autograndissement en kinésithérapie.

Le contrôle en ophtalmologie est indispensable en premier lieu.

Dans un second temps cette maladresse peut également être liée à la fluidité du mouvement entre les yeux et la convergence. Dans ce cas un contrôle chez un orthoptiste peut être utile.

Le bilan en ergothérapie peut repérer d’éventuels troubles de la coordination, des compétences motrices et l’impact dans l’autonomie à l’école ou à la maison. Mon enfant a du mal à boutonner, à tenir ses couverts …

Le bilan psychomoteur évalue dans les coordinations la motricité fine, les capacités d’inhibition, la précipitation, l’agitation : la rééducation est plus ciblée sur le schéma corporel.

Dans un premier temps, une évaluation globale de la motricité doit être réalisée par le médecin traitant, la PMI ou un pédiatre qui prescrira si besoin un bilan en ergothérapie et/ou bilan psychomoteur.

Le bilan en ergothérapie évalue la manipulation, la dextérité, les problèmes de préhension. Après vérification de la mobilité articulaire de la main, il est possible de rééduquer avec des jeux type boulier, ballon, en travaillant la pince vers 5-6 ans (découpage etc...).

Le bilan psychomoteur évalue le schéma corporel vers 2-3-4 ans : la préhension s’affine avec le développement du contrôle du tonus. Selon l’âge de l’enfant, il évalue le déliement articulaire du poignet, le déliement digital, le tonus d’action. 

Dans un premier temps, une évaluation globale de la motricité doit être réalisée par le médecin traitant, la PMI ou un pédiatre qui prescrira si besoin un bilan visuel et/ou bilan psychomoteur et/ou en ergothérapie.

Commencer par évaluer les perceptions visuelles (chez l’ophtalmo ou l’orthoptiste) puis en psychomotricité les capacités visuo-constructives, les coordinations oculo-manuelles, l’organisation dans l’espace et en ergothérapie la motricité fine.

Pour évaluer ces difficultés dans les échanges sociaux consultez un médecin, un pédiatre ou la PMI.

Il faut évaluer l'audition et la vue

Essayer de favoriser les situations d’interactions

Le soin et l'adaptation sont possibles avant de se précipiter vers un diagnostic. 

Parlez en avec votre médecin, un pédiatre ou en PMI. Si besoin il peut vous orienter vers un neuropédiatre (CMPP), un pédiatre du développement (CAMSP) ou un pédopsychiatre (CMP).

 Via ce lien le livret de repérage à remplir par le médecin “ Détecter les signes d'un développement inhabituel chez les enfants de moins de 7 ans” : soyons attentif ensemble au développement de votre enfant.

Les équipes enseignantes peuvent solliciter via ce lien l'Equipe Mobile d’Appui médico-social à la Scolarisation (EMAS)

L’hyperactivité motrice ou l'instabilité psychomotrice est souvent normale pour les jeunes enfants.

Si elle est constatée dans les différents lieux de vie de l’enfant et qu’elle perdure au delà de 5/6 ans un avis spécialisé pourrait être demandé.

"Mon enfant n’arrive pas à s’asseoir, il déambule dans la classe …
Mon enfant est peu autonome : il a "accident de pipi", il fait des crises pour enlever ou mettre le manteau, il est vite distrait par des bruits extérieurs ou dans la salle …
Mon enfant s’énerve vite, il refuse le regroupement ...
A la maison tout va bien, à l'école c'est plus difficile …"

Le soin et l'adaptation sont possibles avant de se précipiter vers un diagnostic. 

Parlez en avec votre médecin, un pédiatre ou en PMI. Si besoin il peut vous orienter vers un neuropédiatre (CMPP), un pédiatre du développement (CAMSP) ou un pédopsychiatre (CMP).

 Via ce lien le livret de repérage à remplir par le médecin “ Détecter les signes d'un développement inhabituel chez les enfants de moins de 7 ans” : soyons attentif ensemble au développement de votre enfant.

Les équipes enseignantes peuvent solliciter via ce lien l'Equipe Mobile d’Appui médico-social à la Scolarisation (EMAS)

Il n’est pas possible de déterminer si le manque de concentration est pathologique avant que l’enfant soit âgé d’au moins 4 ans. Demander un échange avec l’équipe enseignante pour envisager les aides à apporter sur le plan scolaire et cibler les difficultés. Le médecin traitant ou le médecin de PMI ou le pédiatre peut vous accompagner.

Entre 4 et 6 ans, il faut adapter le rythme à la maison et mettre en place des aménagement sur le temps scolaire. 

Il peut y avoir d'autres facteurs qui entre en jeu si l’enfant a du mal a se concentrer :

  • Son rythme de sommeil dans sa ou ses famille(s) en cas de garde alternée.
  • La composante visuelle : un enfant qui a du mal à se concentrer peut être le signe d’une mauvaise coordination et fixation des yeux.
  • Le lien entre la consommation d’un aliment sucré et la difficulté de concentration ... pour cela tester un goûter plus équilibré pain + beurre ou fruit + yaourt.

A partir de 6 ans si des aménagements sont déjà en place, que les difficultés d'attention persistent ou si demande de l'équipe enseignante : parlez en avec votre médecin, pédiatre ou avec la médecin scolaire. Un bilan orthophonique sera utile également. Il est possible selon l'évaluation du médecin en lien avec le bilan orthophonique de solliciter le CMPP ou un neuropédiatre pour éliminer un trouble de l'attention. Si les difficultés de concentration sont d’ordre psychologique, l'enfant doit être orienté vers le CMP.

Via ce lien le livret de repérage à remplir par le médecin “ Détecter les signes d'un développement inhabituel chez les enfants de moins de 7 ans” : soyons attentif ensemble au développement de votre enfant. Le médecin peut remplir le livret via Trajectoire.

Les équipes enseignantes peuvent solliciter via ce lien l'Equipe Mobile d’Appui médico-social à la Scolarisation (EMAS)

Un bilan psychométrique peut être demandé à partir de 6 ans par les professionnels de santé. Le coût est d'environ 200 euros non remboursé, il est réalisé par un neuropsychologue. Selon la situation, le psychologue scolaire en lien avec le médecin scolaire ou un psychologue en structure (CMPP ou CMP) en lien avec le neuropédiatre ou le pédopsychiatre peuvent aussi accompagner votre enfant. Après 6 ans si votre enfant est diagnostiqué HPI, il peut être adressé à un neuropédiatre uniquement si il présente un autre trouble associé (trouble dys-, trouble anxieux, doute TDAH).

En cours

Voici quelques conseils via ce lien pour gérer les comportements d'opposition et les crises de colère.

L'alimentation peut influencer le comportement de l'enfant. On peut tester le lien entre la consommation d’un aliment sucré et l’arrivée de la colère. Tester par exemple des repas équilibrés avec des légumes et un goûter équilibré pain + beurre / fruit + yaourt.

En psychomotricité il est possible d'évaluer la gestion émotionnelle, la verbalisation avec utilisation de supports visuels pour comprendre et exprimer les émotions. Il est possible de guider les parents sur l’écoute active.

En cours

En cours

En cours

Si la douleur au ventre est brutale, intense, mal tolérée (il a de la fièvre, il fait un malaise, il est pâle, il manque de tonus) : il faut consulter un médecin en urgence ou faire le 15.

Si la douleur au ventre se répète qu'elle soit intense ou non : il faut consulter un médecin (médecin traitant, médecin de PMI ou pédiatre)

  • la cause la plus fréquente est la constipation
  • il ne faut pas débuter d'éviction alimentaire sans l'avis d'un médecin
  • un enfant qui souffre de douleurs au ventre doit faire l'objet d'un nouvel examen avec un médecin si la douleur se répète

Utilisation des écrans  BON SENS, DIALOGUE, ET …CURIOSITE ! quelques conseils avec la MSP Coeur de Lin

  • Écrans dans le salon plutôt que dans la chambre de votre enfant
    Pour protéger la qualité du sommeil et lui permettre d’être plus en forme et lui permettre de  mieux gérer ses émotions.
  • A chaque âge son jeu, son émission.
    Important de suivre les recommandations indiquées sur les jeux et, par le conseil de sécurité audiovisuelle pour la télé. 
    Rappel : de préférence pas d’écran avant 3 ans ,et pas de réseaux sociaux avant 15 ans (majorité numérique) .
  • Jouer avec votre enfant ou lui proposer de le regarder jouer. 
    Favoriser l’échange verbal et l’attention conjointe ...intéressez vous à ce qui l’intéresse !
  • Au moment de manger:  pas de téléphone, ni tablette , et si possible pas de télé ( valable aussi pour les parents )  
    Pour permettre les échanges et le bien être en famille et cela permet de mieux réguler l’appétit
  • Ne pas dire « arrête »  mais …  
    « On te laisse le temps de finir la partie et après.. » « dans 10 minutes comme on l’avait dit, on mange , on sort faire une promenade …» …ce qui évite d’entrer en conflit.
  • IMPORTANT : convenez avec votre enfant du temps d’utilisation des écrans … un accord préalable évite de futurs désaccords !!
  • Pour patienter avec votre jeune enfant en salle d’attente : pensez à emporter un livre avec vous , plutôt que de lui donner votre téléphone  !


Le jeu libre façonne le cerveau …

Mon enfant passe beaucoup de temps sur les écrans, quel impact sur sa vue ?

Un temps excessif sur les écrans pour un enfant peut conduire à des difficultés d'attention et des difficultés de sociabilité. 

Ce qui est délétère est l'excès de vision de près et non pas l'objet écran. La surconsommation de vision de près, que ce soit avec des écrans ou pas, peut être délétère chez un enfant hypermétrope non corrigé (fatigue visuelle). Cela joue potentiellement un rôle dans le déclenchement ou l'aggravation d'une myopie. 

Il est recommandé au moins 1 h/jour de vision dégagée, avec lumière naturelle => on sort et on bouge !

Concernant les nouvelles technologies de vision 3D (casque de réalité virtuelle), elles ne sont pas recommandées avant 6 ans, et d'utilisation modérée avant 13 ans. A noter que si un enfant ne voit pas la 3D (au cinéma par exemple) un examen ophtalmologique est souhaitable.

Faut-il protéger les yeux des enfants avec des verres anti lumière bleue ? 

La protection lumineuse des yeux des enfants requiert (comme chez l’adulte) :

  • l'utilisation de lunettes de soleil en cas de forte luminosité, avec filtre UV.
  • dans la mesure du possible, le réglage de l’intensité lumineuse des lumières artificielles (écrans) au minimum nécessaire.

L’utilisation de verres à filtre bleu n’est pas scientifiquement recommandée chez les enfants. Il est nécessaire de voir l'ensemble du spectre de la lumière afin de voir en couleur, voir la nuit et pour avoir un rythme jour/nuit satisfaisant.

Une situation de maltraitance est repérée par l'entourage d'un enfant :

En cours de rédaction …

Une situation de maltraitance est repérée par un l'équipe scolaire :

En cours de rédaction …

Une situation de maltraitance est repérée par un professionnel de santé :

Protéger l'enfant est une obligation légale : le médecin ou un autre professionnel de santé n'a pas à être certain de la maltraitance, ni à en apporter la preuve, pour alerter l'autorité compétente.

Si l'enfant semble en danger immédiat : contacter le Procureur de la République, avec mise en sécurité de l'enfant grâce à son hospitalisation rapide (modèle de signalement).

Si l'enfant est en risque de danger ou en danger et qu'il n'y a pas de notion d'urgence : contacter la CRIP (Cellule départementale de recueil d'évaluation et de traitement des informations préoccupantes : la CRIP Flandre Maritime 03 59 73 41 10, crip-dtfm@lenord.fr)

ou le numéro 119 (N° national Allô enfance en danger 7j/7, 24h/24).

Maltraitance chez l'enfant : repérage précoce et conduite à tenir. Recos HAS.

Le carnet de santé est un document qui réunit tous les évènements qui concernent la santé de l’enfant depuis sa naissance. Ceux-ci y sont inscrits, avec l’accord des parents, par les professionnels de santé qui interviennent pour la prévention et les soins. C’est un document confidentiel : les informations qui y figurent sont couvertes par le secret médical.

1er janvier 2025 : Un nouveau carnet de santé de l’enfant pour prendre en compte les nouvelles recommandations sanitaires et les évolutions sociétales. Les messages destinés aux parents, déjà développés lors de la précédente édition, ont été mis à jour en particulier sur les points suivants :

Les conseils pour élever son enfant sans violences ;
Les tableaux relatifs à l’introduction des aliments ;
Les conseils concernant le sommeil de l’enfant ;
Les conseils sur l’utilisation des écrans ;
Les repères pour dépister les troubles du neuro-développement.

Toutes les infos sur www.sante.gouv.fr

Le lien vers le nouveau carnet de santé 2025.

Toutes les infos sur la vaccination sur Vaccination Info Service.

Voici le lien vers le site de la CPAM : Certificat médical : dans quels cas et pour qui est-il obligatoire ?

Lettre adresée aux collectivités par la CPTS en 2024 :

"Dans le cadre de la mise en oeuvre d’un parcours en santé sur le repérage des vulnérabilités en pédiatrie, nous prenons ce jour contact avec les collectivités. Vos agents municipaux étant au contact quotidien des enfants.
Les médecins de notre CPTS (Communauté Professionnelle Territoriale de Santé) sollicitent votre soutien sur un sujet qui pèse dans la charge administrative de leur exercice : la demande de certificat.
Vous avez la possibilité de rationnaliser ces demandes. Le conseil de l’Ordre des Médecins est d’ailleurs en soutien de cette mobilisation des confrères, en lien avec ce site www.certificats-absurdes.fr
Le médecin ne doit pas devenir le contrôleur du remboursement de frais de garderie ou de cantine. Les certificats justifiés liés à notre fonction sont précisés sur le site de la CPAM et repris ci-dessous."

Quels sont ces certificats non justifiés ?
•Certificat d’absence scolaire à la crèche (de moins de 4 jours)
•Certificat d’absence scolaire à la maternelle, l’école primaire, le collège, le lycée
•Certificat d’absence à l’université ou autre lieu de scolarisation post-bac (BTS, etc.)
•Certificat d’absence à la cantine
•Certificat d’absence en sortie scolaire
•Certificat d’absence en stage non rémunéré
•Certificat pour avoir le droit de boire en classe
•Certificat pour avoir le droit d’aller aux toilettes
•Certificat pour obtenir le droit d’accès à un casier
•Certificat pour avoir le droit de laisser des manuels scolaires à la maison en cas de lombalgie
•Certificat pour obtenir la clé de l’ascenseur pour un élève utilisant béquilles ou fauteuil roulant
•Certificats de non contre-indications à l’application de crèmes sans prescription médicale
•Certificat de sport pour les mineurs (en dehors des sports à contraintes particulières ou de problèmes de santé identifiés sur le questionnaire de santé)
•Certificat médical de vaccination en lieu et place des pages du carnet de santé
 

Quels sont les certificats avec une base légale en milieu scolaire ou périscolaire ?
•Certificat pour maladies contagieuses définies par l’arrêté du 3 mai 1989
•Certificat pour admission en crèche (Article R2324-39-1 du code de santé publique)
•Certificat pour régimes alimentaires spéciaux pour les cantines scolaires,
•Absences en crèche d’au moins 4 jours (pour des raisons d’exonération),
•Inaptitude au sport scolaire (l’aptitude au sport scolaire en EPS, association ou fédération scolaire ne nécessite pas de certificat : articles L552-1 à 4 du Code de l’Éducation)
•Certificats liés à un handicap